Très peu de gens s’enthousiasment lorsqu’ils entendent le mot « sauvegardes ». Pourtant, aucun entrepreneur bien informé ne ferait fonctionner son entreprise sans sauvegarder ses données. La triste vérité est que la plupart des conversations sur les sauvegardes ne font qu’effleurer la surface de l’enjeu et que très peu racontent toute l’histoire.
Prenez une chaise et installez-vous quelques minutes, car j’ai une histoire à vous raconter qui pourrait vous faire réaliser à quel point votre situation actuelle en matière de sauvegarde n’est pas aussi optimale que vous le croyez.
Notre histoire commence avec David, le propriétaire d’une PME québécoise, une entreprise qui requiert nos services MSP. En rencontrant David pour la première fois, on lui pose des questions sur son entreprise, son infrastructure informatique, ses besoins et ses difficultés. L’un des principaux points sur lesquels nous nous concentrons toujours est la sauvegarde.
David nous assure que son entreprise dispose d’une sauvegarde de toutes ses données importantes et que son informaticien actuel, Pierre, maîtrise parfaitement la situation. Il nous confirme qu’ils ont eu une réunion à ce sujet il y a quelques mois et que Pierre lui a assuré que leurs sauvegardes étaient en effet parfaitement fonctionnelles.
Super! Comme les sauvegardes sont une priorité absolue pour nous, on est heureux d’entrer dans cette relation en sachant qu’un plan de protection des données solide est déjà en place.
Suite à cette première discussion, on effectue un audit complet de l’infrastructure du client potentiel afin d’avoir une bonne vue d’ensemble et de nous assurer que nous n’avons rien oublié lors de nos premiers entretiens avec David.
Toutefois, après avoir parlé avec l’informaticien Pierre et avoir fouillé tous les systèmes de l’entreprise, nous découvrons que seule la moitié des données de l’entreprise est prise en compte dans les sauvegardes. Elles fonctionnent techniquement bien, mais il n’y a réellement que 2 ou 3 jours de rétention utilisable! Comment est-ce possible? David était persuadé que les sauvegardes de son entreprise fonctionnaient et étaient sous contrôle.
En discutant du problème avec Pierre, on comprend où les choses ont mal tourné. Voyez-vous, Pierre sait très bien que les sauvegardes ne sont pas dans un état idéal, il sait qu’ils ont besoin de plus d’espace de stockage et de licences supplémentaires et il prétend que ses demandes ont été refusées par nul autre que David, le propriétaire.
Pierre avait organisé une réunion avec David il y a quelques mois pour discuter de la question. Il avait préparé sa documentation avec des mesures de consommation de données et des tendances, des devis de 3 fournisseurs de matériel différents et un devis de la société de logiciels de sauvegarde pour les licences supplémentaires. Il avait même sélectionné la meilleure option pour David afin de le conseiller pour la suite. Le total de ces investissements s’élève à 25 000 $.
David, un peu surpris par les coûts à investir, a voulu savoir s’il était possible de repousser le projet à plus tard. Ressentant son appréhension et ne voulant pas décevoir son patron, Pierre a commencé à réfléchir à des moyens de s’en sortir avec moins d’argent, voire sans investir du tout.
Ce n’est évidemment pas la situation idéale, mais Pierre a tout de même mentionné qu’il pouvait simplement réduire la rétention et ajuster la sélection de sauvegarde. Toutefois, David, qui ne connaît pas le domaine de l’informatique, n’a pas compris tout ce que ça implique. Il a simplement demandé à Pierre s’ils auraient toujours des sauvegardes, ce à quoi Pierre a répondu que oui. Malheureusement la conversation s’est arrêtée là, sans détails supplémentaires quant à la qualité des sauvegardes.
David, l’homme d’affaires, essayait simplement de s’assurer que toutes les dépenses étaient justifiées et nécessaires, et Pierre, l’informaticien, essayait simplement de trouver des solutions créatives à leurs problèmes de sauvegarde puisque David n’a pas accepté sa proposition immédiatement. Ce genre de situations se produisent sans cesse dans toutes sortes d’entreprises avec lesquelles on travaille. C’est certes un problème difficile à résoudre, mais il existe un moyen assez efficace de s’assurer que tout le monde est sur la même longueur d’onde et éviter que ce type de situation vous arrive.
Mettez en place une politique de sauvegarde officielle, signée par toutes les parties concernées, qui stipule les paramètres de la configuration de sauvegarde minimale acceptable. D’après notre expérience, tout le monde y trouve son compte. Votre département informatique n’a plus besoin de vous « vendre » une nouvelle solution de sauvegarde, il doit simplement vous informer des dépenses à prévoir pour respecter la politique. Le service financier n’a pas besoin de négocier les coûts d’éléments qu’il ne comprend pas entièrement. Et vous, en tant que propriétaire de l’entreprise, pouvez avoir l’esprit tranquille en sachant que vos sauvegardes ne sont pas seulement efficaces, mais qu’elles le sont à un niveau qui répond à tous les besoins de votre entreprise!
Pour rendre les choses encore plus faciles, téléchargez ce document de politique que nous avons pour vous et utilisez-le dans votre entreprise. Il n’y a aucun droit d’auteur ou filigranes. N’hésitez pas à y apporter les ajustements nécessaires afin qu’il corresponde parfaitement à votre entreprise.